performances et vidéos

Colobane // Film d’animation réalisé à partir de 5000 dessins en noir et blanc // durée 8’45 minutes // Réalisation: Mbaye Diop, photographies: Noé Cauderay / Son: Marcin de Morsier

Ancien pensionnaire du quartier où se situe le marché, Mbaye Diop a partagé son histoire mouvante par des images filmées et retraitées par la suite en noir et blanc. Ces images dupliquées par le dessin une par une, ont été transférées sur papier avec de l’acétone. Il en résulte une balade vibrante dans un espace visuel et sonore chaotique et puissant.

Lire noir sur noir

Espace d’art eeeeh, Nyon, Suisse
Performances: Du 07 au 13 juin 2021 ( Durée: 30mn par performance)
Exposition collective : Du 1 – 27 juin 2021

Toute histoire mérite d’être racontée, d’avoir une audience comme toute vie est digne d’existence.
La question de l’émigration, la problématique de la reconnaissance artistique et l’intégration des peuples noirs sont les thémes développés pendant ces quatre jours de performance. // L’artiste propose pendant cette exposition intitulé « Noircir Eeeeh » une lecture de texte poétique. Dans chacune de ses performances, les textes imprimés en live à partir d’une imprimante suspendue au dessus de sa tête, nous invite à réflechir sur ces différents sujets: Racisme, Afropessimisme,Emigration, Afrofuturisme… Assis sur un tabouret et habillé en noir , il lit ses textes imprimés noir sur noir face au public. Derriére l’artiste un long tissu noir est suspendu et les marquages en rouge et blanc délimite son espace, son territoire. Ces frontières tracées installent une distance vis à vis du public. L’écriture très libre et poètique des textes est un mélange de témoignages et de fiction.

Je lave mon linge sale sur le pont Faidherbe

Performance, avril 2019, vidéo 6’02’’
Vidéo de la performance réalisée sur le pont Fedherbe, Saint-Louis, Sénégal

Cette performance sous le slogan « je lutte donc tu es »…est une réaction patriotique et citoyenne pour dénoncer l’occupation anarchique des rues de la ville. « Je lave mon linge sale sur le pont Faidherbe » est une révolte contre l’encombrement urbain, le surcharge de l’espace, le désordre auquel nous assistons au quotidien : les étals sur les trottoirs des marchés, les routes barrées lors des manifestations religieuses, politiques ou culturelles. Etouffer la ville, énerver les gens pendant une demi-heure afin de leur renvoyer ce sentiment de l’homme dépossédé de sa liberté, de son intimité et de son espace vital. Tel est l’objectif recherché de cette performance.

De l’arbre à palabre à l’arbre numérique

Performance réalisée lors d’une résidence à la Becque en septembre 2019 à la Tour-de-Peilz

Dans la tradition africaine, nous avions un rapport fondamental avec la nature : l’eau, le vent, le ciel, la terre, les minéraux, les végétaux…. Un lien intrinsèque poussant même certains à dire que ces éléments sont la réincarnation de l’esprit des anciens. L’arbre par exemple, occupait le point central de la vie quotidienne : lieu de retrouvaille, témoignage symbolique des faits histoires de la localité, espace de rituels… Aujourd’hui avec l’influence de la modernité, nous assistons à un changement de paradigme avec l’expansion de « l’arbre numérique » ( facebook, instan- gram, whatsapp…). Les technologies de l’information et de la communication modifient ces liens sacrés qui ont toujours existés et déplace notre sensibilité vers des réalités virtuelles.


L’étranger

Série de performances réalisées dans l’espace publique sur la thématique de l’immigration.